Assez cucul, la couverture. Une femme est endormie, sous un arbre. L’esthétique est douceâtre, rose, éthérée, comme un vieux cliché japonisant. Très loin de son contenu.
Je connais un peu Murakami pour avoir aimé La Course au mouton sauvage et Kafka sur le Rivage. J’apprécie son univers fantastique, mystérieux et toujours ancré dans les choses quotidiennes. Il s’agit cette fois d’un recueil de nouvelles. Je mets du temps pour adopter le rythme. Comme des sirènes, les nouvelles se suivent, toutes terminées en queues de poissons.
Du labyrinthe de folie "Le grèbe" à l'effrayante "Le miroir" qui me rappelle le frisson donné par certains livres, comme Le tour d’écrou ou Les envoûtés : il ne se passe rien, mais l’effroi est là. Dans "la nausée 1979", un homme ne connaît bien ses amis qu'en couchant avec leurs femmes. Le lien entre ces morceaux étranges ? Le narrateur. Il trimballe sa carcasse, traverse les époques, distillant ses passions, ses inquiétudes. De drôles d'histoires de solitudes absurdes, poétiques et décalées.
Haruki Murakami
Saules aveugles , femme endormie
Véronique
Du labyrinthe de folie "Le grèbe" à l'effrayante "Le miroir" qui me rappelle le frisson donné par certains livres, comme Le tour d’écrou ou Les envoûtés : il ne se passe rien, mais l’effroi est là. Dans "la nausée 1979", un homme ne connaît bien ses amis qu'en couchant avec leurs femmes. Le lien entre ces morceaux étranges ? Le narrateur. Il trimballe sa carcasse, traverse les époques, distillant ses passions, ses inquiétudes. De drôles d'histoires de solitudes absurdes, poétiques et décalées.
Haruki Murakami
Saules aveugles , femme endormie
Véronique