L'air est doux, printanier, ce jeudi soir dans le quartier latin. Grimpant le trottoir étroit de la rue de l'Ecole de Médecine, Claude Chabrol, nez au vent, dans un beau costume sombre finement rayé sous un ample trench mastic, taille sa route. Pas de lunettes, pas de pipe. Un coup d'œil aux gâteaux de la pâtisserie viennoise, puis un arrêt prolongé devant les vitrines de Gibert. Son regard scrute la sélection de polars exposés entre une loupe, une paire de menottes et un vieux téléphone à cadran censés composer un décor policier.
Mains dans le dos, il tord la tête, pour voir le titre d'un livre posé de travers. Il repart, traverse le Boulevard Saint-Germain, puis la rue des Ecoles, en direction du Champo. Devant le cinéma, une petite file d'attente. Un des spectateurs le remarque et lui parle. Bientôt, la file s'est disloquée en un petit groupe autour du cinéaste, ravi.
Au-dessus d'eux, deux affiches. "Festival Almodovar" et "Festival Nouvelle Vague", mentionnant tous les noms des réalisateurs de ce mouvement, dont, tout en haut : Claude Chabrol.
Mains dans le dos, il tord la tête, pour voir le titre d'un livre posé de travers. Il repart, traverse le Boulevard Saint-Germain, puis la rue des Ecoles, en direction du Champo. Devant le cinéma, une petite file d'attente. Un des spectateurs le remarque et lui parle. Bientôt, la file s'est disloquée en un petit groupe autour du cinéaste, ravi.
Au-dessus d'eux, deux affiches. "Festival Almodovar" et "Festival Nouvelle Vague", mentionnant tous les noms des réalisateurs de ce mouvement, dont, tout en haut : Claude Chabrol.
crédit photo : http://www.iuncker.ch