cinéma



Simple et géniale, l'idée de Fitzgerald pour sa nouvelle L'étrange histoire de Benjamin Button. Rajeunir en prenant de l'âge, ou l'inverse. Une idée qui donne à réfléchir, à rapprocher de Dorian Gray. Personnages bien dessinés, trame tendue vers une fin logique mais touchante. En plus, pas très longue à lire. En tout cas, moins longue à lire que le film de Fincher à regarder.

Le film dure en vrai dans les 2h40, mais en ressenti au moins 7h. Académisme lourdingue, images belles comme des pubs sur CNN, acteurs au mieux de leur image consensuelle. Voir ce film, c'est un peu assister à une méga séance de relaxation : des couleurs et des sons glissent sur l'écran, manque plus que le chant des baleines pour faire un bon voyage hors de son corps. Seuls les fans de Cate Blanchett peuvent se déplacer, elle y est belle.

Pour les inconditionnelles de Brad, attention, réveillez-vous au bon moment ! Pour ne pas rater le passage où il n'est pas grimé, ni nanifié, ni modifié, ni photoshopisé.

Manoëlle