restaurant




Khaosan, thaï revisité, Paris 9. Arrivée avec Silke au 52 rue de Condorcet, vers 21h. Petit coin de rue, de grandes vitres : on distingue à l'intérieur de belles lampes industrielles, de petites bougies rouges, les têtes des clients.

Entrée dans le lieu. Chaleur immédiate, il y a de l'animation au petit comptoir et on sent la salle tout heureuse, en couples ou en grandes tablées bien mises. Musique dans le genre Paris dernière. Clientèle très 9ème. Un coup d'œil sur le décor anti-couleur locale : ici pas de thaïeries. Plutôt sobre, mais pas du tout clinique, couleurs douces, éclairage tamisé, ambiance discussions sonores. Retrouvailles avec Christophe et Margo autour d'une coupe et on file à notre table.

A la tête du restaurant, Alexandra, belle, énergique et piquante, chemise western joliment déboutonnée. Concentrée, précise, elle prend la commande. La carte, toute simple, décline notamment porc, crevettes, poulet et bœuf en entrées et en plats, cuisinés au curry vert, rouge, caramel, sel & poivre. Un petit picto signale si le plat arrache un peu, beaucoup ou passionnément.

Entr'aperçues par le passe-plats, 3 cuisinières thaïlandaises s'activent. Silke adore, comme moi, la soupe au lait de coco et citronnelle, puis le boeuf panang. Nous partageons tous les 4 les plats, en goûtant les pâtes et le riz gluant avec les sauces délicieuses. Portions parfaites, mets agréables à l'œil et bien parfumés, dans une vaisselle visiblement pensée. Assiettes et bols blancs, petits couverts bien taillés, gobelets bleus pour l'eau et élégants verres Mikasa pour le vin. La conversation roule entre autres sur le Dr Mortier, les vies des uns et des autres, les projets à St Petersbourg, Shakespeare aux Bouffes du Nord, les Papous et les bienfaits des béquilles pour les pectoraux.

Nous partons les derniers, vers minuit 30.
Un café, une vieille prune, un taxi qui joue Brel et au lit.

Khaosan, 52 rue Condorcet, 75009 - 0149 70 07 06
30 € à la carte, menu midi 15 €